Musique: Le premier album de Psycho Weazel parle de masculinité douce
Le duo neuchâtelois réunit des amis depuis plus de dix ans autour de la musique électronique. Avec une envie: faire danser les gens. Il sera au festival fribourgeois Les Georges cet été.
Tamara Bongard
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Psycho Weazel, c’est l’histoire d’une amitié soudaine comme un «coup de foudre» qui a frappé un camp de ski. Nous voici il y a 13 ans, en route pour Zinal. Dans le bus, deux garçons se rendent compte qu’ils écoutent Cassius remixé par Gesaffelstein. Ivo Roxo diffuse le son à plein pot sur une enceinte et Léo Besso le savoure calmement de son côté.
«Quand j’ai enlevé mes écouteurs, je me suis dit: tiens donc, c’est la même musique», sourit Léo. Les deux Neuchâtelois qui sont réunis à nouveau dans le groupe des snowboarders se découvrent rapidement d’autres points communs, notamment le mix et le skate.
Ivo a déjà à cette époque un projet musical relativement concret et il invite son complice à des platines libres à La Case à Chocs, la fameuse salle de concert neuchâteloise. Léo, qui s’entraîne de son côté avec son frère et ses voisins, accepte. «La première fois que nous avons joué ensemble, nous avons vu que c’était une évidence. On a commencé à faire les geeks sur l’ordi