Chronique: Un petit coup de nettoyage s’impose
Angélique Eggenschwiler
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Vous l’avez prise pour un papillon de nuit. Vous vous êtes approché, la bande originale des Dents de la mer en fond sonore, tada, tada… quand soudain, tada, tada, tada… Une mite. Aux premiers de classe qui ne possède pas de couscous datant du premier choc pétrolier dans leurs placards: passez votre chemin. Je préfère qu’on reste entre nous pour cette chronique, entre mangeurs de yoghourts périmés qui grattent la date sur les boîtes de chocolats avant de les offrir et n’aèrent pas régulièrement leurs boîtes de spaghettis, entre gens normaux quoi.
Rapidement, vous vous apercevez que votre paprika marche tout seul
Il est 23 h quand vous repérez l’intruse et sentez la panique monter en vous. Car la mite alimentaire voyage rarement en solo. On est loin du backpacker qui quitte l’auberge à six heures pour aller faire des photos argentiques de pots de fleurs. Non, la mite, c’est plutôt ce car de touristes Jean-Louis qui, largué sur l’aire d’autoroute de la Broye, dégomme to