Chronique: quelques vœux d’un benêt idéaliste
Notre chroniqueur Marc Aebischer rêve de paix et d'harmonie en 2024. Mais se rend bien compte qu'il peinera à être entendu
Marc Aebischer
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Dans la candeur de l’entre-fêtes et animé d’une audace utopiste, je souhaite qu’en 2024, les hommes (j’entends ici les personnes à zguègue) daignent mettre leur violence en sourdine, leur sentiment d’omnipotence et leur soif de conquêtes sous l’éteignoir. Car la quasi-totalité des attaques abjectes de terroristes, d’envahisseurs ou de groupes bellicistes sont perpétrées par des hommes. J’ai parfois honte de faire partie de cette moitié d’humanité confite de malveillance et avide de sang. Peut-on rêver d’un monde gouverné par des âmes féminines pour castrer l’hubris du mâle dominant et juguler cette folie meurtrière qui fait de nous la pire des espèces vivant sur cette Terre?
Passons à un vœu moins chimérique: ajouter trois heures aux journées et quatre jours &agr