L’été signifie «vacances» pour beaucoup de monde. Ce moment de l’année attendu fiévreusement est synonyme de farniente et de plaisir de vivre. Oui, mais hélas pas pour certains animaux. Cette période rime parfois, pour les plus malchanceux, avec enfer et horreur.

A cette période, ces compagnons à quatre pattes deviennent soudainement bien encombrants. Quelques propriétaires responsables prennent leur petit ami avec eux ou les confient à une pension spécialisée. Sage décision, mais d’autres égoïstes, eux, n’hésitent pas à les abandonner lâchement!

Ces pauvres malheureux seront laissés au bord de la route, sur un parking ou, pire encore, attachés à un arbre au fond d’une forêt. Et sans scrupule, leurs maîtres s’en iront en villégiature profiter de leurs vacances sans aucune pensée pour le petit être laissé derrière eux. Avec un peu de chance, quelques-uns trouveront une âme charitable qui les conduira dans un refuge où ils attendront avec résignation un cœur ou une main généreuse qui viendra les délivrer.

Je ne peux m’empêcher de haïr ces lâches qui jouissent sans vergogne, sans même un regret de ce qu’ils ont laissé derrière eux honteusement. J’espère de tout mon cœur qu’ils seront punis.

Comment peut-on agir de la sorte alors que le petit compagnon de chaque jour nous donne tant. Chaque été, mon cœur saigne à l’idée de penser à cet acte abject qu’est l’abandon.

Marinette Jaquier, Châtonnaye