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Le président d'Iran se dit prêt à un dialogue constructif avec l'UE

Le nouveau président iranien Masoud Pezeshkian se dit prêt à un "dialogue constructif avec les pays européens". © KEYSTONE/AP/Vahid Salemi
Le nouveau président iranien Masoud Pezeshkian se dit prêt à un "dialogue constructif avec les pays européens". © KEYSTONE/AP/Vahid Salemi


Publié le 13.07.2024


Le président élu iranien Massoud Pezeshkian s'est déclaré prêt à entamer "un dialogue constructif" avec les pays européens, dans une tribune parue samedi dans un quotidien anglophone local.

M. Pezeshkian, élu début juillet, a exposé les grandes lignes de politique étrangère qu'il entend mener dans un article publié par Tehran Times.

"J'ai hâte d'engager un dialogue constructif avec les pays européens pour mettre nos relations sur la bonne voie", a-t-il écrit.

Lors de la campagne électorale, M. Pezeshkian avait promis de "sortir l'Iran de son isolement" en établissant des "relations constructives" avec le monde notamment les pays européens.

Le président élu a critiqué dans sa tribune le retrait en 2018 des Etats-Unis de l'accord international sur le nucléaire iranien conclu trois ans auparavant et qui visait à restreindre l'activité nucléaire de l'Iran en échange d'un allègement des sanctions.

Russie et Chine

Washington avait dans la foulée rétabli des sanctions sur la République islamique.

"Les Etats-Unis doivent reconnaître la réalité et comprendre, une fois pour toutes, que l'Iran ne répond pas - et ne répondra pas - aux pressions", a ajouté M. Pezeshkian.

Il a en outre qualifié la Russie d'"allié stratégique précieux" et s'est dit prêt à "collaborer davantage" avec la Chine.

Concernant les pays voisins, M. Pezeshkian a appelé la Turquie, l'Arabie saoudite, Oman, l'Irak, Bahreïn, le Qatar, le Koweït et les Emirats arabes unis à "renforcer les relations commerciales" avec l'Iran et "relever les défis communs" dans la région.

La présidentielle du 5 juillet en Iran était suivie avec attention à l'étranger alors que l'Iran, est au coeur de plusieurs crises géopolitiques, de la guerre à Gaza au dossier nucléaire, dans lesquelles il s'oppose aux Occidentaux.

M. Pezeshkian, qui doit prêter serment fin juillet pour débuter un mandat de quatre ans, succède à Ebrahim Raïssi, mort dans un accident d'hélicoptère en mai.

ats, afp

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