Les rendez-vous avec les clients se déroulaient dans des chambres, à l’abri des regards indiscrets. Début juin, ce sont pas moins de treize travailleuses du sexe (TDS) qui ont été condamnées par ordonnance pénale pour travail illégal. En provenance de pays d’Amérique du Sud comme le Brésil, la Colombie, le Pérou ou encore le Venezuela, ces femmes exerçaient la profession de prostituée sans être au bénéfice d’une autorisation de travail.

Agées de 21 à 40 ans, elles ont été interpellées le 6 février à Givisiez, dans un hôtel qui jouxte un restaurant de nuit. Les policiers ont contrôlé les 24 chambres de l’établissement et les prévenues ont reconnu exercer cette activité. Elles étaient toutes inconnues des services de police, sauf une, pour les mêmes faits. La procureure Sandrine Chardonnens les a condamnées à des peines comprises entre 10 et 15 jours-amende, pour la plupart assorties de sursis. Le montant, de 30 francs, a été fixé en tenant compte de l’absence d’informations sur