«Le favori? C’est l’Italie, sans même besoin d’argumenter», soufflait Michel Aebischer en conférence de presse à Stuttgart, jeudi matin, deux jours avant le huitième de finale prévu ce samedi (18 h, à Berlin). Parce que d’argumenter il lui sera quand même demandé, le Fribourgeois dira: «Ce sont les champions d’Europe en titre et ils ont beaucoup d’expérience.» Celle d’avoir décroché le Graal, voici trois ans, notamment. Mais, malgré tout, la Squadra Azzurra a subi passablement de changements, depuis. Un nouvel entraîneur, des retraites internationales et un remaniement total du secteur offensif. Surtout, l’Italie a perdu ses cadors, les vieux briscards qu’étaient Chiellini (117 sélections) et Bonucci (121), désormais retraités.

«Granit, Yann et Ricardo tirent la moyenne vers le haut»
Michel Aebischer

Cette expérience, si précieuse, penche en fait clairement du côté helvétique. En additionnant le nombre de capes de