Formation des footballeurs: ce n’est plus la taille qui compte
La France a failli «perdre» Antoine Griezmann, parce qu’il était trop petit. Aujourd’hui, les talents à maturation lente ont les mêmes chances que les autres. Parce qu’on leur donne du temps.
Pierre Salinas
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Champion du monde 2018, Antoine Griezmann a peut-être plus de mérite que les autres. Indispensable à l’équipe de France depuis sa première sélection en 2014, moins durant cet Euro qui verra les Bleus affronter la Belgique ce lundi en huitièmes de finale, le petit «Grizou» s’est vu refuser l’accès de tous les centres de formation du pays sous prétexte qu’il était… trop petit.
Plus petit que ses contemporains, pour le moins. Merci mais… non merci, on ne veut pas d’un vermisseau ici! De découragement, papa a beaucoup pleuré, comme son fiston. Le coq gaulois aurait pu perdre l’un des cinq, six, sept plus beaux fleurons de son histoire – le classement est forcément subjectif. Il l’a récupéré après que celui-ci s’est exilé en Espagne voisine, à la Real Sociedad en partic