Début du match à 21 h, 0-0. Prolongations, 0-0. Tirs au but, 3-0 pour le Portugal qui s’en sort, face à la Slovénie. 23 h 50, je file en zone mixte, par curiosité, personnelle et journalistique. Après avoir assisté aux larmes de la légende Cristiano Ronaldo, j’ai hâte d’entendre ce qu’il a à dire, sur ce penalty raté en prolongations notamment et sur celui transformé lors de la séance de tirs au but, mais qu’il n’a pas célébré – préférant s’excuser, auprès de son public, pour multiples occasions manquées.

Nous sommes une petite centaine de journalistes à patienter dans le sous-sol du stade de Francfort. Avec un peu de chance, CR7 viendra rapidement s’astreindre à ses obligations de capitaine, avant de passer sous la douche. Sinon, il s’agira de poireauter une heure, au moins, l’attente minimale de joueurs rarement pressés. Je m’y suis habitué.

Il est 1 h 05, et toujours pas le moindre Portugais en vue. Pourtant, le couloir ne désemplit pas, j’ai conscience que l’arrivée