Deutsche Qualität: Le danger, c’est de s’y habituer
La Deutsche Bahn ne rendrait pas honneur à sa réputation si ses trains étaient à l’heure. Mais gare à trop anticiper les retards! La chronique de notre correspondant à l’Euro 2024.
Jonas Ruffieux
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Elle avait promis de faire des efforts, elle en a fait. Mais on ne chasse pas en quelques semaines un naturel qui, souvent, revient au galop. Une Deutsche Bahn à l’heure, c’est un peu comme l’Ecosse en 8e de finale: ça n’arrive jamais.
A ce jour, mon application InterRail m’indique avoir parcouru 1822 kilomètres depuis le 10 juin, pour 17 heures de voyage. En réalité, ces chiffres seraient plus corrects: 1822 km, en 25 heures. Si la patience est mère des vertus, l’adaptation en est la grande sœur. Ici, la marge n’est pas en option. Généralement, je compte sur un retard d’une demi-heure au départ et d’une heure à l’arrivée. Mais le danger, c’est de trop s’y habituer.
Tenez, l’autre jour. Une heure avant de devoir enfourcher un vélo que je trimballe aux quatre coins de l’Allemagne (afin de faciliter mes déplacements en ville), je jette un œil à l’application qui, déjà, indique un retard de 30 minutes. A la bonne heure! C’est idéal pour terminer la rédaction d’un texte avan