Atteinte d’un cancer inopérable, elle dit son bonheur d’être à Lourdes
Denise Vernier, qui ne demande pas à guérir, accomplit ce pèlerinage en état de grâce
Patrick Chuard, Lourdes
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Témoignage » «Le jour où j’ai appris que j’avais un cancer très avancé, je suis rentrée à la maison et je me suis assise dans le silence. Je me suis rendu compte qu’il n’y avait aucune révolte en moi. J’étais dans la paix et dans la sérénité», raconte Denise Vernier. Ancienne infirmière-cheffe de l’hôpital de Riaz, la septuagénaire raconte tout cela en souriant, comme si elle partageait une histoire drôle. Une sérénité quotidienne, confirmée par ceux qui la connaissent.
Il n’est pas question de peur de la mort dans le récit de Denise. Au contraire: «J’ai été passionnée par mon travail du premier au dernier jour et à septante-neuf ans j’arrive vers la fin du parcours», souligne-t-elle. «J’ai réalisé