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La canicule sous les projecteurs

Elsa Thebault et Nicolas Roussi dans le dispositif immersif de Présence de la mort imaginé par la metteuse en scène Sarah Eltschinger. © Nicolas Brodard
Elsa Thebault et Nicolas Roussi dans le dispositif immersif de Présence de la mort imaginé par la metteuse en scène Sarah Eltschinger. © Nicolas Brodard
Publié le 29.04.2023

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Critique Nuithonie

Que faisons-nous face à l’inéluctable? Nous nous voilons la face, en somme. Il faut que la mort soit vraiment très, très proche, pour que la question devienne réellement dérangeante, brûlante. Mais en attendant: comme si de rien n’était. Ce constat implacable, c’est Charles Ferdinand Ramuz qui le faisait déjà, en 1922. Cent ans plus tard, à entendre Présence de la mort à Nuithonie, l’acuité de sa réflexion est toujours déroutante.

Comme si de rien n’était. La mort nous touchera tous individuellement, tôt ou tard. Mais c’est collectivement que se forgent la manière de la concevoir, de l’anticiper, et la manière dont elle donne du sens à la vie. C’est cette façon sociale de l’appréhender à laquelle s’intéresse ce texte pr&ea

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