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Etudes supérieures: Ces Fribourgeois qui étudient à Londres, Berkeley et Cambridge

Hélène, Florian, Matteo et Victoria ont décidé de quitter le pays pour leurs études. Ils reviennent sur leurs expériences à l’étranger.

Si de nombreux étudiants font des semestres d’échanges, peu d’entre eux décident de suivre l’entièreté d’un cursus à l’étranger. © Aldo Ellena-prétexte
Si de nombreux étudiants font des semestres d’échanges, peu d’entre eux décident de suivre l’entièreté d’un cursus à l’étranger. © Aldo Ellena-prétexte

Noé Vonlanthen

Publié le 01.04.2024

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Les Fribourgeois ne considèrent pas souvent l’option d’effectuer leurs études supérieures à l’étranger. De nombreux étudiants font des semestres d’échanges, mais peu d’entre eux décident de suivre l’entièreté d’un cursus à l’étranger. Néanmoins, certains se décident quand même à faire le pas. La Page Jeunes est allée à leur rencontre.

Pour Hélène Gugler et Florian Scyboz, 22 et 23 ans, qui débuteront bientôt un master à la London School of Economics (LSE), les offres d’études proposées ainsi que la réputation de l’institution les ont poussés à l’intégrer. Florian explique avoir cherché un programme d’économie environnementale en Suisse, mais qu’aucun ne correspondait à ses attentes. Pour Hélène, ce sont les perspectives internationales de la LSE qui l’ont amenée à choisir l’Angleterre pour étudier l’économie et les sciences politiques. Matteo Russiniello, 22 ans, a lui décidé de s’inscrire pour un master en droit à Berkeley, en Californie. Il explique avoir choisi cette institution située au cœur de la Silicon Valley pour se spécialiser dans le domaine des nouvelles technologies.

Parcours du combattant

Victoria Cota, 23 ans, qui étudie le droit à Cambridge témoigne: «Mon collège ne comprenait pas pourquoi je devais passer des examens, des entretiens ou obtenir certaines notes.» C’est un constat partagé par les intervenants: à leurs yeux, les institutions fribourgeoises n’encouragent pas leurs étudiants à poursuivre des études à l’étranger. Tous indiquent par contre avoir pu compter sur le soutien de certains professeurs dans leurs projets respectifs.

Les demandes de bourses Swissuniversities sont en hausse

Au-delà des démarches administratives, le plus grand obstacle est financier: presque tous les étudiants fribourgeois reçoivent ainsi une aide financière. Celle-ci provient principalement de fondations privées, car il est très difficile d’obtenir des subsides cantonaux pour ce type d’études. Ces soutiens sont pourtant essentiels. Comme l’indique ​​Liliane Järmann, coresponsable du service des bourses de Swissuniversities, la faîtière suisse des universités, le nombre d’étudiants qui essaient d’en obtenir est en augmentation constante depuis la fin de la pandémie.

Opportunités uniques

Selon les étudiants interrogés, les avantages d’un cursus à l’étranger sont nombreux: ouverture sur le monde, opportunités professionnelles et académiques. Si Victoria se voit plutôt pratiquer le droit à Londres, les autres ont pour projet de revenir en Suisse. Florian prévoit ainsi de mettre en pratique ce qu’il aura appris en travaillant dans le secteur public pour «faire quelque chose de concret pour l’environnement». De son côté, Matteo veut revenir au pays pour passer le barreau et devenir avocat, mais espère «pouvoir continuer à collaborer avec les Etats-Unis par la suite».

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