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En plein dans le mille

Actuellement stagiaire en digitalisation internationale à l’Office fédéral des assurances sociales, le Fribourgeois Maxence Feller, 27 ans, s’est découvert une véritable passion pour le tir à l’arc.

Maxence Feller participe régulièrement à des concours de tir à l’arc. © Bogenschützen Verein Bern
Maxence Feller participe régulièrement à des concours de tir à l’arc. © Bogenschützen Verein Bern

Kessey Dieu

Publié le 03.12.2023

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton sport » «C’est en regardant les Jeux olympiques de Tokyo que j’ai eu envie de me mettre au tir à l’arc. Cela fait plus d’un an que je m’entraîne trois à quatre fois par semaine à l’Arc Club Fribourg et que je prends occasionnellement des cours au World Archery Excellence Centre, à Lausanne. Mon souhait est d’atteindre le niveau d’entrée de l’équipe de Suisse. Ce n’est pas évident, mais je ne suis pas très loin du score requis.

Ce que j’aime particulièrement dans le tir à l’arc, c’est qu’il exige une grande concentration et une parfaite maîtrise de soi. Un autre point que j’apprécie, c’est de pouvoir le pratiquer dehors pendant la moitié de l’année. Quand je tire à l’extérieur, la distance avec la cible est de 70 mètres. Cela me permet de travailler ma vision de loin, ce qui compense la fatigue oculaire due au temps passé devant des écrans pour mes études d’informatique de gestion à l’Université de Fribourg. De plus, je trouve motivant d’avoir un retour instantané sur ma performance. En effet, lorsqu’on regarde la cible, on peut tout de suite voir si quelque chose ne s’est pas passé correctement et essayer de s’améliorer en conséquence.

Le tir à l’arc m’a aussi aidé à appréhender des situations stressantes, notamment grâce aux concours, où la pression est palpable. On dit que le tir à l’arc, c’est 70% de mental, 20% de physique et 10% de matériel. Même si l’aspect mental est le plus important, la partie physique ne doit pas non plus être négligée: la force exercée sur la corde avant l’envol de la flèche peut aller jusqu’à 25 kg, et, pendant une session de tirs, un archer peut tirer jusqu’à plusieurs centaines de flèches. Depuis que j’ai commencé cette discipline, je constate effectivement une amélioration de ma force physique et de mon endurance.»

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