Que ce soit dit une bonne fois pour toutes: son nom, c’est Pierre Daniel Senn. Sans trait d’union. Voilà des décennies que le patron neuchâtelois d’Automobiles Senn voit ses deux prénoms n’en devenir qu’un seul. Mais il a arrêté de corriger ces erreurs. Il a d’autres combats à mener.

Comme celui, très récent, de la défense des intérêts du trafic routier suisse. Le 23 mai, Pierre Daniel Senn a été nommé président de routesuisse. Son mandat ne durera qu’une année. Mais celle-ci est jalonnée d’un rendez-vous important pour la faîtière: la votation du 24 novembre sur l’extension du réseau autoroutier. L’occasion de l’interroger sur les enjeux de mobilité, mais aussi sur son rapport à l’automobile.

Commençons par une question à la Proust: si vous étiez un modèle de voiture, ce serait lequel?

Pierre Daniel Senn: Je ne me suis jamais posé la question… Une Golf à motorisation hybride. Une voiture très standard avec une technologie d’avenir.

Et quelle voiture possédez