La Géorgie est le nouvel éden de la gestation pour autrui
Le petit pays du Caucase autorise la pratique depuis 1997. Les prix abordables et la législation souple attirent de plus en plus de couples infertiles, y compris venus de Suisse. Mais le gouvernement pourrait prochainement bannir la gestation pour autrui commerciale pour les étrangers.
Nolwenn Jaumouillé
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GPA » Établie au 8e étage d’un centre médical dans le nord de Tbilissi, la clinique reproductive Beta Fertility offre une vue imprenable sur la capitale géorgienne. Dans le hall d’entrée, des femmes et des couples essentiellement, patientent tandis qu’autour d’eux, placardés aux murs, de géants bébés rieurs veillent sur les lieux. Assise dans la meeting room, Melia affiche un large sourire: la petite fille d’un mois qui dort à poings fermés dans ses bras est bien réelle, elle. Après dix ans d’essais infructueux pour avoir un enfant, la nouvelle mère fait partie avec son mari Neilesh des milliers de couples d’étrangers qui affluent en Géorgie pour y bénéficier de la gestation pour autrui. Débarqués du Canada il y a 4 semaines à l’annonce de la naissance prématuré