Le mot était tabou jusqu’à fin février à la Maison-Blanche. Les Américains ont mis leur veto à cette perspective à trois reprises au Conseil de sécurité de l’ONU. Le cessez-le-feu? L’administration Biden en fait pourtant une priorité ces dernières semaines. Un prérequis pour la mise en place d’un plan de paix à Gaza. Le président américain a assorti ces appels, d’efforts redoublés ces derniers jours pour assister la population de la bande de Gaza où les bombardements israéliens ont déjà fait plus de 31 500 victimes.

Dans cette nouvelle séquence, Joe Biden durcit le ton avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et pose une ligne rouge à l’offensive prévue sur la ville de Rafah. Il faut dire que Joe Biden est soumis à une forte pression internationale mais aussi intérieure pour mettre fin à l’opération militaire. Son soutien inconditionnel à Israël depuis l’attaque du Hamas en octobre dernier pourrait lui coûter des voix décisives en vue de l’élection présidentielle