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Parlement fédéral: Une bonne affaire pour Swisscom, oui, mais pas avant plusieurs années

Alors que les emplettes italiennes du géant bleu inquiètent sous la Coupole fédérale, un expert des télécommunications se veut rassurant.

En Suisse, Swisscom évolue dans un marché saturé. © Keystone
En Suisse, Swisscom évolue dans un marché saturé. © Keystone

Maude Bonvin

Publié le 04.03.2024

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Swisscom a les yeux plus gros que le ventre, selon des élus fédéraux. Le souhait de l’opérateur national d’acquérir Vodafone en Italie pour 7,6 milliards de francs suscite des craintes sous la Coupole. A titre de comparaison, UBS a repris Credit Suisse pour 3 milliards en mars 2023. L’emplette transalpine du groupe de télécommunications pourrait quasi doubler son endettement, à 15,3 milliards.

L’UDC s’est montrée la plus critique, mercredi dernier, suite à l’annonce de ces velléités d’expansion. Le parti agrarien dénonce «une sortie shopping à l’étranger avec garantie d’Etat». La Confédération, donc le contribuable, est en effet responsable en cas de déroute financière du géant bleu puisque actionnaire majoritaire. L’UDC ne manque d’ailleurs pas de rappeler les mésaventures de la société à l’étranger, en Hongrie, Inde et Malaisie notamment.

Impossible d’interdire

A l’heure des questions au Parlement fédéral ce lundi, le conseiller national Franz Grüter a encore enfoncé le

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