Le soussigné a pleuré – mais oui! – en lisant notre Liberté du 3 octobre annonçant que notre Fête de lutte alpestre du Lac-Noir, l’une des six fêtes de lutte alpestre inscrites dans le calendrier suisse, pourrait être annulée si les députés le décident. L’article précise certes que le ciel s’éclaircit. Il y a de bonnes volontés, et c’est heureux, mais la voie qui pourrait conduire au maintien de la fête me semble un peu étroite. Je lance un appel pour qu’elle s’élargisse dans la mythique salle du Grand Conseil.

Je me permets de rappeler qu’à côté de Louis Bulliard, d’Arconciel, qui fut le fondateur de cette Fête de lutte alpestre du Lac-Noir, il y a l’abbé Bovet qui a contribué à ce que cette manifestation soit élevée au rang de Fête fédérale de lutte alpestre.

A l’époque, ce fut l’occasion pour lui d’harmoniser Jean l’armailli du Lac-Noir et Galé Gringo. Si bien qu’en 1938, lors d’une réunion à Zoug, l’organisation centrale suisse des lutteurs accorda à la Fête de lutte alpestre du Lac-Noir le droit de remettre des couronnes aux couleurs fédérales. Voulons-nous renoncer à une telle manifestation… alors que – m’a-t-on dit – on pourrait agrandir la fameuse halle triple sans toucher à la place de la fête de lutte?

Si la fête de lutte était annulée au Lac-Noir, elle trouverait vite un autre emplacement… peut-être du côté bernois? Nous n’allons tout de même pas mettre aux oubliettes l’abbé Bovet, Jean l’armailli du Lac-Noir et Galé Gringo? Aux députés de trancher.