La Liberté

Grand-mère indignée

Catherine Choffat, Grandcour

Publié le 13.10.2023

Temps de lecture estimé : 1 minute

Les slogans électoraux qui fleurissent actuellement sont affligeants de banalité, toutes couleurs politiques confondues. Est-ce vraiment l’unique discours à tenir pour inciter le citoyen à se rendre aux urnes? Je pense particulièrement aux jeunes: quels programmes politiques pourraient répondre à leurs préoccupations essentielles et en particulier montrer que la classe dirigeante se soucie de l’avenir à moyen et à long terme? Mais non, nous voyons un électroencéphalogramme plat… Alors j’ai envie de crier: tirez la prise, le malade est condamné!

Nous sommes à un tournant crucial, tous les indicateurs sont dans le rouge. On peut bien sûr se lamenter, s’effrayer, se cacher la réalité, culpabiliser, faire la morale, s’indigner: autant de réactions compréhensibles, voire légitimes, mais qui ne feront guère avancer les choses. Un nouveau monde est à inventer, une autre société doit émerger, des solutions inédites, voire révolutionnaires, doivent prendre forme: n’est-ce pas là un formidable défi, une opportunité incroyable?

En bref, une situation qui nécessite de l’imagination, de l’audace, de la ténacité… Certains de nos ancêtres n’ont pas hésité à traverser l’océan pour aller chercher au loin une vie meilleure. Pourquoi n’encouragerions-nous pas les jeunes générations à franchir le pas, elles seules en sont capables avec leur fougue, leur créativité, leur enthousiasme?

Le vieux monde s’accroche, dramatiquement campé sur des croyances obsolètes comme la croissance infinie, la loi du plus fort ou le pouvoir de l’argent… C’est le moment de passer la main et de miser sur une autre vision du monde. Partis politiques: réveillez-vous, que diable!

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