Si le «coût de la vie» augmente, serait-ce que notre vie augmente de valeur et que beaucoup ne pourraient plus se la payer? Or la vie, c’est le cadeau inestimable! Alors si l’on parle tant du coût de la vie, c’est que nous sommes réduits à notre condition de consommateurs effrénés, de médicaments aussi bien que d’énergie notamment. Ne sommes-nous que ça?

Les renards ou les oiseaux ne connaissent pas la hausse du coût de la vie, même s’ils connaissent, de par notre faute, une détérioration de leurs conditions de vie. Alors, sans oublier les difficultés concrètes de la «hausse du coût de la vie», auxquelles il faut apporter des solutions (pour ceux qui ont trop, vivre avec moins, par exemple…), on pourrait aussi ne pas oublier notre statut d’humains sur cette terre, qui, elle, pourrait également, à nous ses locataires, nous envoyer ses hausses de loyer…

Alors adieu pouvoir d’achat, transition énergétique et autres promesses électorales! Dans cette «administration de la maison», qui est le sens littéral du mot «économie», remettre le vivant, tout le vivant, aussi bien les cailloux que le sable et les arbres, au centre de nos soins, me soulagerait du lourd fardeau de l’anxiété permanente qui m’envahit à la pensée de l’avenir de mes quatre petits-enfants.