"Une maison de poupée" d'Ibsen, sur la liberté de la femme, jouée à Fribourg
Créée au Théâtre de Carouge, Une maison de poupée d’Ibsen sur la liberté de la femme est accueillie à Nuithonie
Ghania Adamo
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Villars-sur-Glâne » La voix de Maria Callas s’échappe d’une vieille radio, elle est Tosca de Puccini, qui chante «Vissi d’arte, vissi d’amore» (J’ai vécu d’art, j’ai vécu d’amour). Une main se pose sur la radio, et la voix disparaît. C’est la main de Nora, la Nora d’Henrik Ibsen, allure altière, magnifique dans sa robe longue en mousseline. A peine est-elle entrée en scène qu’elle est déjà ailleurs, mais juste quelques secondes, le temps de penser à son cheminement, qu’elle anticipe, comparable à celui de Tosca et de tant d’autres héroïnes avides de liberté. Mais pour l’instant, elle a un rôle à jouer, le sien, elle le sait. Alors Nora (incarnée par la Fribourgeoise Marie Fontannaz), après avoir fait taire Tosca, se tourne vers le public. Revirement. La fe