Le cirque cultive sa fibre écologique
Temps de lecture estimé : 1 minute
Critique Nuithonie
Il y a une part de spectaculaire: de l’acrobatie sur cordes ou sur un mât, la virtuosité d’un numéro de diabolo, des lumières de scène sophistiquées, des ralentis de film d’action. Mais on reconnaît aussi les personnages de clowns, le caractère de théâtre de rue, bricole parfois, immédiatement touchant du style Kunos Circus Theater. La compagnie de Benedicte Bütler et Clemens Lüthard reste fidèle à son chapiteau, son univers de cirque, qu’elle va emmener en tournée suisse cet été. Paradis? doit se jouer en plein air, cultiver la proximité et la complicité avec son public. Pour l’heure, il est inscrit à la saison de Nuithonie. Il reste encore quatre représentations jusqu’à dimanche.
Dans ce cirque-là, on n’a pas peur des pantalons très larges, des airs naïfs et des instruments qui sonnent volontiers un peu faux. Le chien compte et les cheveux sont en bataille. Les numéros aériens et de clown assument leur allure surannée. Dans leur rôle de jardiniers, on recon