Agathe Fellay et Aurélie Rayroud célèbrent la force des femmes
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Critique Nuithonie
Elles n’ont pas peur des silences. Il y a un art des silences dans le duo que forment Agathe Fellay et Aurélie Rayroud à Nuithonie. Comme s’il fallait digérer, assimiler. C’est qu’elles poussent très loin la confidence. Elles avouent les passages à vide, les larmes, les désillusions, sur un ton très personnel: elles traversent la pièce Effondrement de l’amour (c’est pas si grave finalement) sur le mode du témoignage, à la première personne. Bien sûr une certaine distance se crée par l’écriture, la mise en jeu, mais la force d’une expérience intime donnée sur scène est aussi leur manière d’affirmer l’importance universelle du message.
Il est question de sexisme, de patriarcat, de déconstruction des normes sociales, de lectures féministes (revendiquée