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Fribourg: Ce que le Bellu a lu

Le festival des arts vivants n’oublie pas que la littérature aussi en est un, elle qui aime à transformer la lecture en expérience.

Inauguré l’an passé, ici avec Jean D’Amérique performant Un poème dans la flaque rouge, le grenier de l’Arsen’alt est un espace propice à l’intimité littéraire. © Julie Folly
Inauguré l’an passé, ici avec Jean D’Amérique performant Un poème dans la flaque rouge, le grenier de l’Arsen’alt est un espace propice à l’intimité littéraire. © Julie Folly

Thierry Raboud

Publié le 28.06.2024

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Il y eut des chorégraphies érotisées, il y aura un mariage queer, un DJ set transfunéraire… Et puis, comme si la radicalité soudain dans la simplicité se nichait, des auteurs qui lisent leur livre. Le Festival du Belluard délaisserait-il cette année le spectaculaire pour le littéraire?

«Je suis une grande lectrice, les livres m’accompagnent depuis toujours, confesse la directrice artistique Laurence Wagner. Même s’ils ne sont pas toujours sur le devant de la scène, les textes participent de manière souterraine à la gestation, sont le point de départ de beaucoup d’événements, d’envies, de lignes de programmation. C’est pour cela que je propose une bibliographie à chaque édition.»

Libérée, délivrée

A vrai dire, cette inclination livresque est symptomatique d’une porosité toujours plus grande entre les mondes du texte et des arts vivants. Depuis une dizaine d’années, la littérature s’est libérée du livre pour investir les scènes voisines, de la performance au concert en pass

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