A l’EPFL, la BD de demain est dessinée par l’intelligence artificielle
Sur le campus lausannois, une exposition montre comment la bande dessinée n’a cessé d’inventer ses propres cases, du papier aux écrans. Visite.
Thierry Raboud
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Exposition » Avant de s’affirmer en neuvième art, la BD était d’abord… une bande dessinée, séquence horizontale posée au pied d’une page de journal. Puis les pieds ont marché, se sont regroupés jusqu’à composer de pleines pages verticales, des albums à succès, enfin des narrations ouvertes à toutes les dimensions du numérique.
Relire l’histoire de la bande dessinée de Töpffer aux webtoons, c’est avant tout mesurer combien l’art d’entrelacer texte et images est aussi un art de la forme, de la sujétion créative à une norme éditoriale et industrielle en constante évolution. Entre iPad, vieux ordinateurs et journaux jaunis, l’exposition Couper/Coller, présentée sur le site de l’EPFL jusqu’au 7 janvier, illustre ainsi comment la BD n’a cessé