Tour de France, Wimbledon et Euro de foot, nous ne sommes pas en manque de sport dans cette période préolympique. Les Jeux sont considérés comme la cerise sur le gâteau, le dessert de cette orgie médiatique. La soif de l’or n’est jamais étanchée.

Mbappé voulait écouter résonner la Marseillaise à Paris et regrette que son club ne le laisse pas conquérir une médaille. Van der Poel, champion du monde de cyclisme, rêve d’un nouveau maillot distinctif. Quant à Djokovic, il veut combler sur la terre battue ce qu’il considère comme un vide dans son palmarès…

Vous êtes sérieux, les gars? Vous pensez qu’on ne vous a pas assez vus? Vingt-quatre tournois victorieux en grand chelem, ça suffit pour prendre la lumière, non? L’Euro juste après la Ligue des champions, c’est déjà pas mal, faut-il encore ajouter trois dribbles pour la forme? Le supporter n’est pas une oie que l’on gave de buts dispensables et d’ego boursouflés.

Le temps où l’olympisme se réservait aux amateurs