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Une forte hausse des primes pas exclue, selon Alain Berset

Alain Berset assure que le Conseil fédéral fait tout ce qui est en son pouvoir pour réduire les coûts. Mais le Parlement freine les démarches en ce sens, estime-t-il (archives). © KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE
Alain Berset assure que le Conseil fédéral fait tout ce qui est en son pouvoir pour réduire les coûts. Mais le Parlement freine les démarches en ce sens, estime-t-il (archives). © KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE


Publié le 30.04.2023


Le ministre de la santé Alain Berset n'exclut pas une hausse "supérieure à la moyenne" des primes d'assurance maladie pour l'année prochaine. Il est toutefois encore trop tôt pour évaluer la situation d'automne prochain, déclare-t-il dans la presse dominicale.

L'évolution des primes l'année prochaine dépendra de nombreux facteurs, affirme le Fribougeois dans le journal alémanique SonntagsZeitung. Les coûts de la santé n'étant à ses yeux pas l'unique facteur décisif.

Ceux-ci ont déjà augmenté de 7,5% au cours des deux premiers mois de l'année, avait indiqué l'association des caisses maladie Santésuisse au début du mois. "Le résultat est une nouvelle hausse des primes", avait déploré sa directrice Verena Nold, qui dénonçait une prime politique fixée par le Conseil fédéral l'an dernier insuffisante.

"Au Conseil fédéral, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour maîtriser les coûts de la santé", assure Alain Berset. Mais au Parlement, les mesures de réduction des coûts ont du mal à passer, car les nombreux acteurs du secteur ont tendance à se protéger les uns les autres. "Si nous ne tirons pas tous à la même corde, nous ne maîtriserons pas les coûts de la santé", prévient-il.

ats

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