Courrier des lecteurs: A quand un café subventionné pour fumer et jouer au poker?

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L’Union démocratique du centre (UDC), un parti qui n’a de «centre» que le nom, a passé des années à critiquer la Direction de la santé et des affaires sociales (DSAS) lorsqu’elle était dirigée par les socialistes. Maintenant que ce parti en tient les commandes, quel changement!

A l’hôpital, rien n’a été réglé. L’accueil des réfugiés est toujours confié à ORS Groupe SA, une société anonyme qui peut distribuer des dividendes. Le Service de l’enfance et de la jeunesse manque toujours de personnel pour faire son travail correctement. Et voilà que la DSAS accorde un budget à un local pour la consommation sécurisée de drogues. Des produits interdits et néfastes pour la santé, qui se vendent dans nos quartiers, peuvent maintenant être consommés dans un endroit payé par mes impôts. Je me réjouis de l’ouverture d’un bistrot entièrement subventionné où il sera à nouveau autorisé de fumer et de s’adonner à des jeux d’argent avec du cash.

Lors des élections fédérales, le candidat UDC qui se présentait pour le Conseil des Etats, a informé que c’était une plaisanterie, qu’il n’avait pas l’intention d’être sénateur, malgré les votes du premier tour, en sa faveur. Pendant ce temps, le socialiste Levrat, qui a prêché le partage des richesses (slogan socialiste), gagne 230 000 francs annuellement pour un poste à 50% (avec moi, il n’a rien partagé)! Là aussi, il s’agit de mes impôts, car la Confédération est l’actionnaire unique de La Poste Suisse SA. Voilà un bel exemple de socialiste qui a chaviré de bâbord à tribord. La prochaine fois, je voterai pour moi. Moi, je me comprends.